Nyall Hellminster
Garde
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Rps : 1
Date d'inscription : 17/02/2012
Age : 27
Localisation : Fort Royal
 | Sujet: Présentation de Nyall Hellminster  Ven 17 Fév - 7:58 | |
| Fiche de présentation de votre personnage: Nom : Hellminster Prénom : Nyall [Facultatif] Surnom : Nightmare Âge : ??? Race (Humain, Draconien, Célestilien, Mort-vivant, Monstre) : Humain Classe (Dresseur, Dracoguerrier, Sage, Nécromancien, Guerrier, Mage ou Prêtre ou ???) : Guerrier [Facultatif] Métier (Vous pouvez avoir un métier en plus de votre classe mais faites quelque chose en accord avec votre classe. Ex : Prêtre=Médecin) : Maître d'armes Faction (Aventurier, Garde, Criminel, Monstre) : Garde Titre/Prime/Grade/Niveau : Garde Techniques d’armes : Lame illusoire [200 mots minimum] Description physique :Nyall est un homme de petite taille (1m70) qui passerait inaperçu si ses cheveux n’avaient pas une couleur argentée. Il les a courts et hérissés. Ses années d’entrainement au sabre lui ont conféré une musculature fine et sèche et il se dégage de lui, même quand il est calme, une impression de puissance sauvage et bestial qu’il contient. Peu de gens ont eu l’occasion de se frotter à son sabre et encore moins ont pu s’en vanter par la suite. Il s’entraine solitairement sauf quand il donne des cours à l’Académie des jeunes gardes de Fort Royal, à Fabulia et même là, il se contente de leur enseigner la maîtrise du sabre ordinaire. En parlant de sabre, celui de Nyall est plus long qu’à l’ordinaire et est d’un noir bleutée. Nyall possède une tunique rouge dont il ne se sépare jamais qui est l’uniforme de la garde de Port Royal. Il aime aussi ajouter par-dessus sa tunique une cape noir et rouge dont il se sert comme couverture lors des chasses de criminel. Il reste toujours calme et quand les officiers de la Garde le provoquent, il se contente de rester stoïque. Son visage est plutôt agréable à regarder même s’il y a de la dureté dans son expression ce qui éloigne les jeunes femmes. Personne n’est capable de lui donner un âge, il semble n’avoir qu’une vingtaine d’années mais s’exprime quelquefois avec la dureté d’une personne aigrie par les années.[200 mots minimum] Description mental : (Caractères, goûts, objectifs) :Nyall a un caractère difficile à cerner : il est la plupart du temps imperturbable et froid mais il lui arrive d’être sociable avec certaines personnes de son entourage comme l’un de ses élèves, David Niles. Il est aussi prêt à donner sa vie pour l’un de ses alliés mais ne montre aucune compassion ou pitié pour ses ennemis ou adversaires. Il est dangereux car il a vu la mort de près de nombreuses fois et n’en a pas peur même s’il pense que le vrai mérite n’est pas de mourir pour ses convictions mais de vivre pour elles au contraire. Il n’a aucun respect pour les fanatiques qui se jettent vers la mort les bras grands ouverts et se déclare prêt à leur accorder la mort lui-même s’il le souhaite. Cela fait qu’il n’est pas très aimé de certains prêtres. Le combat est son loisir préféré même s’il préfèrerait de loin pouvoir faire une chose qui ne peut être possible : revoir sa famille. Il y a déjà eu une femme dans sa vie même si personne, à Fort Royal, ne le sait. Et, si elle a été tuée, ainsi que leurs enfants, Nyall, au lieu de tenter de la rejoindre, a résolu de tuer leurs meurtriers et de vivre pour eux. Il est donc devenu garde afin de pouvoir être lancé à la poursuite de ces criminels même si, pour l’instant, il sait qu’il n’est pas assez puissant pour se mesurer à eux.[600 mots minimum] Histoire :I- Enfance de NyallNyall est né dans un petit village de Fabulia nommé Aubéron. Il passa les dix premières années de sa vie auprès de ses parents, Donovan et Gwenn Hellminster.
Donovan avait de longs cheveux couleur d’ébène qu’il portait d’ailleurs en queue de cheval et des yeux couleur charbon tandis que Gwenn, elle, avait des traits plus doux et une longue et belle chevelure argentée.
Son père, officier de la garde de Fort Royal, initia Nyall à l’art de l’épée lors d’entrainements excessivement éreintants, lui apprenant des techniques ancestrales comme l’art de dégainer et frapper mais aussi des techniques plus sombres, plus complexes. Nyall refusa toutefois d’apprendre la technique ultime de l’école de la famille Hellminster : la lame illusoire.
Quand Nyall eut dix ans, son père, qui était parti éliminer un criminel, fut pris en embuscade par des monstres sur une île lointaine et mourût. La mère de Nyall, folle de chagrin, mit fin à ses jours. Nyall se sentit abandonné et en voulut à sa mère qu’il trouvait lâche. Il se mit à survivre dans la nature, vivant comme un sauvageon, fuyant les monstres et la civilisation. Il se nourrissait de graines, se défendait avec son ancienne épée d’entrainement malheureusement émoussé et devenait de plus en plus bestial, sauvage.II- Le sauvetage d’une jeune femmeAprès des années passées dans les forêts de Fabulia, Nyall s’était musclé même s’il était plutôt petit. C’était maintenant un beau jeune homme et, s’il vivait en solitaire, loin de la civilisation, il s’arrêtait quelquefois dans des auberges quand la compagnie des hommes lui manquait, travaillant afin de payer sa consommation. Un jour qu’il voyageait à travers une jungle dense et dangereuse, des cris lui parvinrent. Il les suivit et un spectacle horrible se présenta à lui : une jeune femme était allongée sur le sol, baignant dans son sang, tandis que des Ombres la vidait de son sang. Ces créatures diaboliques peuplaient les coins les plus sombres de l’île et s’en prenait aux plus faibles. N’écoutant que son courage, Nyall courut vers eux, agitant sa vieille épée comme une fronde afin d’effrayer les monstres. Ces derniers tentèrent de l’attaquer mais, gorgés de sang comme ils l’étaient, leurs coups étaient maladroits et Nyall n’eut aucun mal à les esquiver. Il réussit à en assommer un et les autres, ne souhaitant pas risquer leur vie alors qu’ils étaient repus, s’enfuirent.
Une fois seul, Nyall s’agenouilla auprès de la délicate victime. Il fut stupéfait par sa beauté qui était telle qu’il en tomba à terre. La jeune femme avait de longs cheveux blonds tel de l’or, de sublimes lèvres finement dessinés, de grands yeux d’un vert émeraude. Même le reste sa personne était aussi parfait que son visage : des courbes sublimes, de magnifiques hanches, une silhouette fine dans l’ensemble. Elle était l’incarnation de la tentation même et Nyall en tomba instantanément amoureux. Manquant de déglutir devant sa somptueuse nudité à cause de la mise en pièces de ses vêtements, il entreprit de déplacer la jeune femme qui s’était depuis longtemps évanouie. Il l’amena dans une cache non loin de là, dans une grotte. Il lava ses blessures, se forçant à se concentrer sur elles et non sur le corps qui les portaient, et la soigna avec des herbes médicinales. Il rafistola ses vêtements afin de la vêtir et la veilla, la nuit, afin de faire baisser sa température quand il le fallait. Elle s’éveilla enfin plusieurs semaines plus tard. D’abord farouche, elle se rendit compte que Nyall était son sauveur et l’en remercia. Quand Nyall entendit sa voix qui évoquait une tendre mélodie, il fut encore plus subjugué par elle. Elle lui apprit son prénom : Erica. Elle était née dans le même village que Nyall et voulait devenir herboriste. Elle était venue dans cette forêt afin de récupérer des plantes nécessaires à la composition d’un remède.
Plusieurs jours passèrent, ne voulant pas quitter Nyall, Erica le persuada d’abandonner totalement sa vie sauvage et de revenir à la civilisation. C’est plusieurs semaines plus tard qu’elle se rendit compte qu’elle était tombée amoureuse de son sauveur et il lui en fallut d’autres avant qu’elle ne se déclare. Nyall partageait son sentiment et ils se marièrent à Aubéron, leur village natal.III- Le drameCela faisait plusieurs années que Nyall avait une ferme à quelques kilomètres d’Aubéron, dans la vaste campagne. Il y vivait avec sa femme, Erica, et ses deux filles, Gwenn, appelée ainsi en l’honneur de sa mère à qui il avait pardonné sa lâcheté, et Léa. Ces dernières étaient jumelles et avaient cinq ans. Gwenn avait la même chevelure argentée que sa grand-mère, ce qui lui valait son nom tandis que Léa, elle, ressemblait trait pour trait à sa magnifique mère.
Nyall était parti chercher du bois afin d’entreprendre les travaux d’agrandissements de la ferme. Quand il revint, la ferme était détruite. Il se précipita dans les décombres et la première chose qu’il vit fut ses deux filles, égorgées dans leur sommeil. Luttant contre les larmes et le désespoir, il se précipita dans sa cuisine. Erica y était, baignant dans son sang. Ces agresseurs s’étaient apparemment amusés avec elle avant de la tuer. Fou de rage et hurlant de désespoir, il se précipita dehors. Il n’était plus qu’une coquille vide et il s’effondra, vidé, comme un pantin à qui on a coupé les fils. Quand il se réveilla, il entreprit de relever les empreintes qu’il y avait autour de la ferme et enterra sa famille, se focalisant sur la vengeance. Il se disait que cela ne servait à rien de pleurer, qu’il fallait qu’il les retrouve et les tue.
Il finit par retrouver leur trace. Il y avait cinq criminels, tous connus : Edward dit le Dément, Richard dit le Mauvais-Œil, John Blackstorm, Ray dit l’Impatient et l’énigmatique Blackmask .Ces cinq criminels, en tout cas, avait le niveau d’un Capitaine voire plus. Nyall savait que s’il les attaquait maintenant il mourrait et sa mort ne servirait à rien. Il décida de graver leurs traits dans sa mémoire. Edward était un géant roux, au visage balafré d’une cicatrice qui agrandissait sa bouche lui donnant un air dément. Certain disait qu’il s’était lui-même infligé cette blessure. John, au contraire, était très petit et il n’y avait aucun signe chez lui qui put laisser penser qu’il ait été blessé dans son existence. Il avait de longs cheveux bruns et était rasé de près. Ray, lui, était encore plus glabre. Il ne laissait pousser aucun poil de son corps car il n’avait pas la patience de les laisser pousser. Son impatience était sa principale caractéristique. Il était talentueux et était garde, il y a quelques années, à Fort Royal, mais, ayant eu marre d’attendre que son capitaine meure, il le tua lui-même et devint criminel, trouvant que ce serait plus rapide de progresser ainsi. Quant à Blackmask, il était vêtu d’une longue cape noire qui recouvrait chaque parcelle de son corps. Son visage restait dans l’ombre mais ceux qui avaient eu la malchance de le voir, disait qu’il portait un masque noir représentant quelque démon de l’enfer. Nyall se rendit compte que Richard n’était plus autour du campement improvisé par les brigands.-Tu cherches quelqu’un ? susurra une voix à son oreille.Nyall se retourna vivement. Un homme lui faisait face. Il était grand, musclé, portait un bandeau sur son œil droit et avait une barbe et des cheveux d’un profond noir. Pas de doute, c’était Richard. Quelques griffures récentes marquaient son visage. Nyall se rendit alors compte que sa femme s’était débattue et que son meurtrier était devant lui. Oubliant toute prudence, il se jeta en avant, l’épée à la main… et ses mouvements ralentirent considérablement. -Que penses-tu de mon Décéléro ? Elles sont utiles mes bottes en bottoeil. *Des bottes en botteils ? Ces bottes possédées par des fées malfaisantes sont des monstres de niveau E et aussi des morts-vivants. Ce gars n’est pas un adversaire que je peux vaincre s’il parvient à voyager jusque dans le royaume des morts.*Nyall se laissa tomber en avant et se mit à trembler au ralenti, la tête contre le sol. Il était tétanisé par la peur. C’était le désespoir, il ne pouvait rien faire. Richard avançait doucement, vers lui. A chaque pas, Nyall tressaillait. Il ne pourrait pas venger sa femme, il ne pourrait pas venger ses enfants, il ne pourrait pas survivre à cette rencontre, il ne pourrait… pas… progresser… pour… accomplir… sa… vengeance. Richard se tenait au-dessus de lui, la lame levée tel un bourreau attentant le signe précurseur à l’exécution.*Je ne veux pas mourir !*-Halte-là ! Que se passe-t-il ? s’écria une voix bourrue. Une troupe de gardes jaillit de derrière les buissons. Richard se précipita vers son groupe de camarades. Ils préparèrent leurs affaires en quelques secondes et s’évanouirent dans la nature, profitant du fait que les gardes se soient arrêtés afin d’aider Nyall. Celui-ci les remercia et les laissa à leur poursuite acharnée et finalement si vaine.
Le Décéléro agissait toujours. Nyall marchait, parlait, vivait au ralenti. Pour lui, pourtant le temps s’écoulait normalement. Il s’écoula ainsi des mois où Nyall renouait avec la nature, passant ses journées à pleurer ou à dormir. Il se rendit compte qu’il ne vieillissait pas et que le sort ne s’estompait pas. Richard lui avait fait le cadeau le plus empoisonné qui soit : vivre longtemps mais sans l’amour de sa vie. Nyall repensa alors à sa vengeance : il allait utiliser cette malédiction à son avantage. Il partit alors à Aubéron et décida qu’à partir de ce jour, il resterait fort et qu’aucune larme ne souillerait plus sa vue. Il retrouva l’ancienne demeure familiale des Hellminster et entra dans le caveau de son père. Il y récupéra le sabre de ce dernier et, sans un regard, s’enfonça dans la forêt. Les villageois l’ayant vu faire se demandèrent si ce jeune homme au regard déterminé et qui se déplaçait si lentement était un pillard ou un membre de cette famille mais ils n’osèrent pas l’arrêter.
Au contact du sabre de son père, Nyall se rendit compte de quelque chose : la lame absorbait le sortilège. Ainsi, il put agir de nouveau à une vitesse normale. Il comprit alors que ce sabre était un Dévoreur, créé en canalisant l’énergie d’un flux dimensionnel. Ce sabre pouvait évoluer en même temps que son possesseur et possédait d’étranges pouvoirs. Nyall n’avait jamais vu son père les mettre à l‘œuvre. Il s’entraina jour après jour, se remémorant ses anciennes leçons sous la tutelle de son géniteur, exécutant des centaines de fois les mêmes enchaînements, fendant l’air, s’attaquant même à quelques Ombres. L’art de la famille Hellminster consistait, en un seul mouvement, à dégainer le sabre, trancher et à rengainer, le tout en un dixième de seconde. Nyall s’exerçait donc à le faire dans toutes les postures, de plus en plus vite et de plus en plus précis. Quand il se fut assez exercé, Nyall rentra à l’académie des jeunes gardes où il donna finalement des leçons, enseignant ses techniques de combat aux aspirants.
Il eut quelques dérouillées avec d’autres gardes mais personne ne parvint à l’obliger à montrer les pouvoirs de sa mystérieuse lame à qui il avait donné le nom de Dream. En tout cas, Nyall savait que sa vie de garde commençait.Et vous ? Prénom : Corentin Âge : 15 ans Lieu de vie : France Comment avez-vous trouvé ce forum ? J'ai créé cette section mais c'est un secret Vos questions ? Aucune
Dernière édition par Nyall Hellminster le Mer 29 Fév - 11:00, édité 1 fois | |
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